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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 02:20

Non, nous n’avions pas oublié notre défi ! Cela fait quinze jours que nous y travaillons.

Le défi d’Anne-Marie était : «Raconter une de vos aventures en alexandrins,si possible avec rimes riches »

Alexandrin… 12 pieds, 4 vers, des rimes… c’était les connaissances que nous avions. Pour nous rafraichir la mémoire, nous sommes allés sur ce site : cliquez ici

Nous avons redécouvert qu’il fallait faire des hémistiches ! Cela a été notre principal problème !

 

Voilà le résultat de notre labeur.

 

Ce voyage attendu débute au mois de mai,

Par d’extraordinaires trésors, nommés Angkor.

De ces temples enfouis, je m’en rappel encore…

Ces superbes palais nous ont fait fantasmer.

 

Nous avons pataugé les pieds dans le Mékong ;

Pris un coûteux bateau pour admirer les Khlongs…

Dans le golfe du Siam, nous avons fait des brasses ;

Dans ces eaux tempérées, nous nageons avec grâce.

 

Nous avons fait un trek dans la jungle sauvage.

Arrivée étonnante : chien mort sur le rivage.

Paysages magiques, mode de vie antique.

Dans le village ethnique, rencontres sympathiques.

 

Lianes et bambous mêlés, nous ont fait trébucher,

Des sangsues assoiffées ne nous ont pas lâchées.

Dans des hamacs mouvants, nous avons vu Morphée.

Le matin, les gibbons, sont un réveil parfait !

 

La magie des sourires enivrent nos esprits,

Qui, remplient de gaieté, se trouvent enchantés.

Les souffrances passées n’entachent leur bonté,

Nous en sortons grandis, cela n’a pas de prix !

 

Et maintenant, lisez les lettres en rouge !

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 11:16

PETIT RAPPEL DES LIENS DU CAMBODGE :


Pour voir les photos du 2 mai au 19 mai : cliquez ici

Pour voir les photos du 19 mai au 31 mai : cliquez ici

Pour voir l’itinéraire : cliquez ici

Pour voir nos comptes réels :cliquez ici

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 11:02

BILAN DU CAMBODGE, PAR FLORE :


Les plus :


-          Le réveil en pleine jungle, à Banlung, en écoutant les chants des animaux

-          Le trek à Banlung en général

-          La journée en vélo, aux temples d’Angkor

-          Le temple « Ta Phrom » à Angkor, dans la végétation

-          La propreté de l’hôpital de Kampot

-          Le fish massage

-          La rencontre de deux couples sympas de français

-          La présence de pain partout

-          Les bons riz et nouilles frits

-          La possibilité de trouver des pâtes carbonara quand on est malade

-          La vie peu chère

-          La possibilité de trouver un tuk tuk quand on veut

-          La mer à 30 degrés

-          Les découvertes : les lucioles, les sangsues, les tuk tuk, singes en liberté

 

Les moins :


-          Attraper la dengue

-          Aller à l’hôpital

-          Le train de Bangkok au Cambodge

-          Phnom Penh et son côté grosse ville horrible

-          Les fonds sous-marins très pauvres

-          Le manque de diversité culinaire

-          Les gens qui cherchent à t’arnaquer

 

Ce que j’aurai aimé faire :


-          Faire le trek de Koh Kong, avec une nuit en hamac dans la mangrove (c’était prévu mais j’étais malade)

-          Faire la randonnée à Kep, dans un parc naturel à la rencontre d’animaux (c’était prévu mais j’étais malade)

-          Aller voir le lac du Tonlé Sap et faire une balade en bateau (ce n’était pas la saison, le lac était sec)

-          Visiter une production de noix de cajou, à Kep (nous ne savions pas qu’on pouvait faire ça)

 

Bilan général :


Je ne vais pas être objective sur le Cambodge car attraper la dengue et être bien malade pendant une semaine et demie m’a un peu gâché notre voyage d’un mois…

Je trouve le Cambodge sympa à visiter, notamment la région du Nord-est que j’ai particulièrement apprécié pour sa verdure, sa nature et son côté « bout du monde ». J’ai beaucoup moins aimé les villes : Kompong Cham, Phnom Penh… Elles sont sales (tout le monde jette ses déchets à terre !), pauvres, fatiguantes pour les touristes hélés à tous les coins de rues.

Les fonds sous-marins sont inexistants.

La nourriture est bonne mais peu variée.

Je suis mitigée sur l’état d’esprit et la gentillesse des habitants ; nous avons fait de belles rencontres mais nous avons aussi vu des magouilleurs, et des gens peu souriants et aimables. On sent, cependant, que la population est tranquille, zen… Et, qu’est-ce qu’ils sont beaux ! Surtout les enfants !

Je ne sais pas si je reviendrais au Cambodge, mais si c’est le cas, je privilégierais les régions nature : le Nord-est et le Sud-ouest avec Koh Kong, que nous n’avons pas pu visiter.

En général, je dirais que je reste un peu déçue. Certains coins sont très beaux mais il m’a manqué une impression de découverte. Ce que nous avons vu est différent de ce que nous voyons en France, sur beaucoup de points, mais on peut retrouver des similitudes avec la Réunion pour ses paysages, avec le Maghreb pour ses villes, avec la côte d’azur pour ses plages… En découvrant un nouveau continent, je m’attendais à découvrir des choses vraiment inconnues pour moi. Bon…  J’avoue… En fait, je n’ai pas vu de rizières en escalier et c’est pour cela que je suis déçue : pour moi, c’est vraiment LE paysage qui représente l’Asie et que je rêve d’admirer. Il parait qu’en Indonésie, il y en a plein. J’ai hâte de découvrir le reste de l’Asie !

 

 

 

BILAN DU CAMBODGE PAR DAVID :


Les plus :


-          La gentillesse et le sourire des cambodgiens… quel plaisir. Si on devait rendre le sourire à tous les gens que nous croisions, nous aurions vite mal aux zygomatiques…

-          Se déplacer en tuk-tuk. Rapide et pas cher, bonne idée à importer en France ?

-          Les temples d’Angkor : Quelles merveilles architecturales, qui se dressent encore devant nous après ces centaines d’années… Et très sympa à faire en vélo.

-          Les marchés atypiques, présents dans chaque ville, attirants toute la population locale.

-          La vie peu chère : tout en se faisant plaisir (sans abuser non plus), nous sommes restés en deça de notre budget prévisionnel.

-          La jungle sauvage de Banlung… la vraie nature qui s’est dévoilée à nos sens.

-          Les rencontres avec les cambodgiens ou les autres voyageurs rencontrés

-          Les nouvelles expériences (manger des criquets, faire un fish-massage, dormir en hamac…)

-          Une mer aussi chaude qu’un bain… Même moi qui n’aime pas trop la mer, ici c’est un régal !

 

Les moins :

 

-          La présence incessante de moustiques (notamment ceux porteurs de la dengue)

-          Les sollicitations incessantes des tuks tuks ou vendeurs en tout genre. C’est normal, ils font leur boulot, mais dans les grandes villes, c’est épuisant. Cela reste tout de même respectueux, et le sourire est presque toujours présent.

-          Phnom Penh : grosse ville sale, on n’a peut-être pas trouvé les bons quartiers, mais on a trouvé peu d’intérêt à la capitale. Nous avons surtout vus les mauvais aspects (inégalités sociales, prostitution…)

-          Un régime totalitaire qui contrôle tout le pays ; il distille une propagande inimaginable en France (médias, panneaux « publicitaires »…). Cela reste un pays tenu par une main de fer… Malgré l’ouverture touristique, assez peu de cambodgiens profitent vraiment de cet essor.

 

 

Bilan général :

 

Une vraie découverte : une culture, une religion, une façon de vivre totalement différentes. Ici on a le temps, pas de stress. Très beau pays, malgré la saleté des rues. J’y reviendrai avec plaisir, si on me le proposait. Juste pour le sourire des gens. Un vrai coup de cœur pour Banlung : l’est sauvage !

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 17:28

Résumé du jeudi 30 mai :


Méfiants comme nous sommes, la veille, nous avions douté du petit dejeuner-buffet, ayant peur des extras. Méfiants, certes, mais curieux, nous décidons de le tester ce matin. Nous n’avons pas regretté : pour 3,50 dollars : café, thé, croissants, petits pains au chocolat, fruits, pain, œuf dur, bacon et petites saucisses à volonté. On  peut dire qu’on s’est fait plaisir !

Après ce bon petit déjeuner, nous avons farniente près de la piscine. Broderie pour moi (j’ai fini ma vraie broderie alors, maintenant, je décore mon short ! rires), lecture pour David. Déjeuner léger, puis nous partons direction une plage plus paisible, mais plus loin. Nous étions vraiment mieux sur cette plage : peu de touristes, pas de vendeurs ambulants, bref après-midi tranquille à siroter des jus en pensant à nos collègues au boulot !

 

Résumé de vendredi 31 mai :

 

En me levant, je sautillais de joie à l’idée de la journée qui nous attend. On dira ce qu’on en dira, mais pour moi, un voyage sans mettre mon masque et mon tuba et sans titiller mes petits poissons adorés, ce n’est pas un vrai voyage !

Vers 8h30, un mini bus vient nous chercher pour nous emmener prendre un petit déjeuner quelque part. On n’a pas trop compris l’intérêt de la chose mais, c’est inclut dedans, on suit.

Nous prenons ensuite un bateau qui nous emmène faire du snorkelling (masque/tuba) près d’une première ile. Quelques coraux, quelques poissons, ça ne vaut pas la Réunion, c’est sûr ! Il n’y a pas grand-chose à voir mais ça fait tout de même bien plaisir de plonger. Nous mangeons le repas du midi, à 10h45 bien-sûr : barracuda en barbecue, riz et pain. Puis, nous allons sur l’ile aux bambous. Nous nous prélassons dans une eau limite trop chaude et nous nous reposons. David me trouve un coquillage porcelaine, trop joli ! Je pars en exploration des fonds marins - un peu pauvre. Aie les coups de soleil sur le dos et les fesses ! Nous repartons faire du snorkelling près d’une troisième ile, mais le courant nous empêche de nous mouvoir comme nous le souhaitons. De plus, d’énormes oursins nous impressionnent.

Durant la journée, nous avons sympathisé avec un couple de français. Nous les invitons à prendre l’apéro au bord de notre piscine puis nous partons manger dans une pizzeria à l’ambiance particulière. Soirée sympa !

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 14:12

Résumé de jeudi 29 mai :

 

Aujourd’hui, j’ai la pêche ! Youhou ! J’ai même réussi à prendre un petit déj, une salade au déjeuner et une glace au goûter ! Je n’ai jamais mangé autant depuis une semaine et demie !

Comme il pleuvait ce matin, nous sommes restés paresser au bord de la piscine. Nous avons changé de chambre, pour une un peu moins cher mais toujours avec les mêmes avantages. Vers midi direction la plage qui n’est qu’à 200 m de l’hôtel. Apres un frugal repas et quelques heures allongés sur des transats, nous avons fait notre sport de la journée. Direction le centre ville, situé à quelques kilomètres de la plage. Nous faisons juste un petit tour au marché ; il ressemble a tous les autres. Nous n’avons pas de but précis. Bref peu intéressant. Retour à l’hôtel en tuk-tuk (que nous négocions maintenant à chaque fois ; même pour des sommes dérisoires, mais ça nous amuse), puis apéro autour de la piscine éclairée.

Nous sentons que nous sommes dans une ville touristique : les tuk tuk, les restaurateurs ne cessent de nous sauter dessus… Ils ne sont pas méchants mais fatiguants.

Sur la plage, de nombreux vendeurs (ou pseudo esthéticiennes) nous ont abordés, harcelés on peut dire. L’une d’elle m’a montré leur technique d’épilation des jambes : une ficelle qu’elle croise, un peu de talc et voilà ! Pas mal mais ça ne me donne pas envie de souffrir pour autant. L’ambiance de bord de mer est particulière. Des bars-restaurants jalonnent le sable, en essayant de vendre leurs soirées, toutes plus bruyantes les unes que les autres. Cela ne nous attire pas et nous préférons notre bord de piscine bien calme. Cela fait deux jours que je prends un bon cocktail : jus de pastèque, jus de pomme et jus de papaye. Bien frais, huuuum !

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 13:26

Dimanche 26 mai et lundi 27 mai :


Journées pas très intéressantes à raconter… Repos repos repos. Je n’ai plus de fièvre mais de fortes nausées m’empêchent toujours de m’alimenter correctement.

 

Mardi 28 mai :


Après l’hôpital, nous avons séjourné à Kampot car c’était la ville la plus proche mais ce n’était pas du tout sur notre programme, c’est simple : il n’y a rien à voir ! Donc aujourd’hui, nous prenons un bus à 8h pour nous emmener à Sihanoukville, à 3h de là. C’est la seule station balnéaire du pays. Pour remonter mon moral qui est un peu bas en ce moment, David me passe un caprice : nous prenons un hôtel avec piscine. Je ne le regrette pas car nous avons passé notre journée au bord de l’eau. C’est agréable de pouvoir se tremper quand on a trop chaud. De toute façon, avec cette foutue maladie, nous avons fait de sacrées économies : quasi pas de repas pour moi depuis une semaine, pas d’apéro, peu de visites, notre futur trek annulé (ouaiiiiiiin, ça avait l’air trop bien, on devait dormir une nuit en hamac dans la mangrove !!!) donc autant se faire un peu plaisir sur un hôtel avec confort.

On a quand même été se balader, le bord de mer est plaisant tout en n’étant pas trop peuplé de touristes. On est hors saison, en même temps.

 

Vu que notre journée n’a pas été passionnante, je vous conte quelques anecdotes du pays.

 

Les salaires des cambodgiens vont de 30 à 350 dollars par mois. Un policier gagne 30 dollars par mois (sans les pots de vin), un barman entre 50 et 100 selon la saison, un ingénieur 350 dollars.

 

Il n’y a pas de système de sécurité sociale mais les familles les plus pauvres peuvent obtenir une carte d’indigent. Elles ne payent donc pas les frais d’hôpitaux.

 

Les cambodgiens paraissent ne pas savoir bien nager. Ils portent quasiment tous des gilets de sauvetage lorsqu’ils se baignent ou prennent de petits bateaux.

 

Nous n’avons pas appris de nouveaux mots en cambodgiens. Nous nous sommes arrêtés à 4 : bonjour, merci, oui et non. Cela nous suffit dans la vie de tous les jours et c’est compliqué de retenir plus.

 

Au restaurant, nous ne sommes jamais servis en même temps. En bon français, nous nous attendions pour commencer notre repas. Grave erreur ! Ici, mieux vaut ne pas s’attendre si on veut manger chaud, les plats sont servis au compte goutte. Les cambodgiens ont l’air habitué. Sur les tables des restaurants, le sel et le poivre sont remplacés par ketchup, sauce soja, sucre, sauce aux piments et cure-dents.

 

Tous les moyens de transport sont surchargés. Sur les vélos, deux personnes ; les motos 4 ou 5 personnes, les minis bus débordent… Ce qui est frappant, c’est de voir les enfants à partir de un an, se tenir tout seul debout sur les scooters, devant le siège du conducteur.

 

Ici, les « supermarchés » servent surtout aux touristes. Les locaux font leur course aux marchés, ouverts tous les jours, toute la journée.

 

Les prénoms Cambodgiens sont plutôt bizarre – enfin pour nous : Piseth, Sok…

 

Il y a peu de mendiants au Cambodge car les familles sont solidaires entre elles, et prennent en charge les personnes âgées. Les nécessiteux sont soient des mutilés dû aux mines ou de guerre, soit des personnes isolées. Les cambodgiens donnent facilement à ces personnes. Dans le routard, il est écrit qu’il est très mal vu, surtout de la part d’un européen, de refuser l’aumône. Nous essayons de donner un petit billet.

 

Il y a des dentistes à profusion et des pharmacies aussi mais plutôt douteuses.

 

On se demandait depuis un certain temps pourquoi les femmes étaient en pyjama : une chemise en coton épais et un pantalon, colorés et à motifs. En fait, nous avons su : c’est la mode ici ! Ainsi que les chaussons ou les tongs, colorés et ornés de tête d’animaux, en matière éponge. Je rêve secrètement que cette mode atteigne la France pour me parer de tongs koala !!

 

De nombreux cambodgiens portent des masques d’hôpitaux, pour se protéger de la pollution. A côté de ça, ils ne connaissent absolument pas l’écologie. Nous avons, depuis le début de notre voyage, eu dans les magasins, une quantité impressionnante de sacs plastiques. Ici, il n’y a pas de poubelles, la rue ou la mer font office de poubelle.

 

A la base, il y a beaucoup de maisons sur pilotis car il y a des risques d’inondation mais elles sont pratiquement toutes sur pilotis, par praticité et par mode.

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 07:18

Texte écrit par Dav :

 

Jeudi 23 mai – Ile aux lapins


Pourquoi ce nom ? On n’a jamais su pourquoi car en effet, aucun lapin ne vit actuellement sur cette petite ile. Après une petite demi-heure de bateau, sous un soleil de plomb malgré l’heure matinale, nous débarquons sur un petit caillou verdoyant. Quelques kilomètres carrés de sable et de jungle nous accueillent les bras ouverts. Notre premier objectif est de trouver une Gh pour pas trop cher. Et notre choix se pose sur une petite paillote en mi-bois mi-bambous. Très rudimentaire, avec toilettes turques, électricité de 18 a 21h. Mais on est pas la pour rester dans la chambre…enfin normalement. Nos estomacs affamés, décident pour nous d’une terrasse. Ce repas nous servira de petit déj et déjeuner (il n’est que 10h 45). Flo, ayant toujours peu d’appétit, ne parvient pas à manger son plat. Puis commence le farniente, nous nous posons une petite demi-heure entre mi-ombre et mi-soleil. Nous profitons des joies d’une mer extra chaude, mais très peu rafraichissante. Par contre, peu de faune et flore sous marine ; nos masques et tubas restent une fois de plus dans les sacs. Il fait tellement chaud que nous devons nous réfugier à l’ombre des palmiers et des filaos. Nous alternons entre chaise longues et transats. Flo décide de se payer un massage des pieds, d’une heure pour 5$. Malgré l’ombre, le soleil arrive à bruler notre corps qui devient cramoisi. De plus, nous sommes refroidis des baignades, car nous nous sommes fait piquer par un oursin et une méduse. Puis, à 15 h, une vraie averse de mousson nous oblige à nous réfugier dans notre bungalow, et à y passer plus de 2h. L’état de santé de Flo ne s’améliore pas vraiment, au contraire. Elle a de nombreux chaud-froids, des nausées…bref, pas la joie. Après un court diner (juste pour moi), nous allons nous coucher tôt, en espérant que Flo aille mieux demain.

 

Vendredi 24 mai – Ile aux lapins + hopital :

 

Nous nous levons sous une pluie fine, prenons un léger petit déjeuner. Puis, je décide de faire le tour de l’ile à pieds. Flo préfère se reposer et reprendre des forces. Je regrette vite de ne pas avoir mis un pantalon, car je passe dans une vraie jungle et de nombreuses ronces me lacèrent les jambes. De l’autre côté de l’ile, de nombreuses plages totalement désertes, mais pas entretenues, elles sont jonchées par des centaines de détritus rejetés par la mer. Arrivé à plus de la moitié, je ne trouve pas le sentier, un habitant m’explique que je dois marcher, plus d’un kilomètre, avec de l’eau jusque la poitrine. Je décide de rebrousser chemin malgré son offre de me raccompagner en bateau de l’autre coté de l’ile contre 5$. A mon retour, plus de Flo , elle a disparu. Les gens de la Gh m’expliquent qu’elle a payé la nuit et qu’elle est partie en reprenant le bateau de 11h pour retrouver le continent…. Inquiet, je la cherche sur la plage. Pas de trace. Je me résigne à attendre le prochain bateau (vers 15h). A mon grand étonnement, je la vois débarquer au bout d’une heure, elle aussi me cherchait partout. Sur cette ile, on s’est posé un lapin mutuel… ok c’était facile… Bref, chose beaucoup moins drôle, Flo ne va pas mieux. Donc, après avoir repris le bateau et être rentrés a la Gh (tenue par les francais), nous décidons d’aller à l’hôpital. Nous sommes accompagnés de deux autres filles de la Gh, dont une qui a vu son pied et sa cheville tripler de volume suite à une infection. Nous arrivons dans un hôpital neuf, et nous demandons à voir un médecin qui parle français. Une grande suisse pose maintes et maintes questions à notre malade, fait des prises de sangs, des tests respiratoires. Au bout d’un quart d’heure, les analyses de sang reviennent, et malheureusement, c’est ce que nous craignions, Flo a attrapé la dengue. Le médecin lui explique qu’elle est complètement déshydratée, et que pour son bien, il faudrait qu’elle soit mise sous perfusion et qu’elle passe la nuit en observation. Les règles d’hygiène ici sont assez spéciales… il y en a assez peu en fait. Mais c’est censé être le meilleur hosto du coin, donc on reste confiants. Je passe également la nuit à l’hopital, en me rongeant les sangs.

 

Samedi 25 mai – Sortie de l’hôpital et arrivée sur Kampot :

 

Apres une nouvelle prise de sang (guère meilleure) et de nombreux litres d’eau bus, le docteur accepte que Flo quitte la clinique en milieu d’après-midi. Notre malade doit boire 3l d’eau, ou de sodas, par jour pendant une petite semaine. Et surtout se reposer. Nous arrivons à Kampot en fin d’après-midi (célèbre pour son poivre), bien décidés à trouver un logement agréable, sans nous soucier du prix. Nous trouvons une grande chambre avec salle de bain privée, toilettes (pas turques) privées et clim. Un grand luxe, auquel nous n’avions pas gouté depuis un moment. Nous allons certainement passer quelques jours ici, en attendant que Flo reprenne un peu de poil de la bête.

 

Texte écrit par Flo

 

Bon… Le verdict est tombé, c’est la dengue. Je m’en doutais un peu, cela fait cinq jours que je ne suis vraiment pas bien et que je ne profite plus du voyage. Cela a d’abord été fièvre, douleurs articulaires et musculaires, mal de tête puis maintenant c’est surtout de fortes nausées. Les derniers jours, je n’ai plus du tout réussi ni à boire, ni à manger d’où la déshydratation. L’hôpital était vraiment clean en tout cas. Rempli de lézards, de petites grenouilles et même d’un gros crapaud, mais bon, ici, c’est normal… Par contre, franchement, ils auraient pu investir dans des toilettes ! Les toilettes turques, habituellement, ce n’est pas marrant mais là, malade et avec la perfusion, ce n’est pas simple ! La nuit a été vraiment pénible pour moi. Impossible de dormir vu le ballet incessant d’infirmières me baragouinant des trucs en anglais incompréhensible, vomissements, problèmes intestinaux, douleurs, et cette foutue eau horriblement iodée à boire mais qui ne passe pas ! Devenant folle (ou dingue, devrais-je dire) dans cet hôpital, j’ai demandé à ne pas rester une seconde nuit. Ca va mieux, c’est surtout la nausée qui reste pénible. Je me force à boire. De toute façon, les médecins ne peuvent rien faire. Il faut que je continue à m’hydrater, à prendre des médicaments contre les nausées et la température, et c’est tout. Je serai mieux ailleurs…

Il y a quatre cas de dengue, celle que j’ai est la plus basique, la moins dangereuse. J’attends de voir comment ça évolue, mais je trouve que je m’en sors plutôt pas mal par rapport aux récits de français (de notre guesthouse) qui l’ont attrapé.

Nous avons payé notre hôtel deux à trois fois plus cher que d’habitude (15 dollars la nuit) mais cela fait vraiment du bien de retrouver du confort ! On va avoir d’autant plus de mal après à reprendre des chambres pourries…

 

 

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 17:39

Kep

Mercredi 22 mai 21h – sur la terrasse de la guesthouse, Kep (texte écrit par Flo)

 

Fiévreuse depuis 3 jours, des douleurs articulaires m’épuisant, je me remets tout doucement d’une grippe bizarre. Forcément, dans ces pays et dans ces conditions, on s’inquiète tout de suite un peu, pensant au paludisme, à la dengue ou au chikungungnia. Pourtant, nous n’avons jamais oublié notre traitement anti-palu et nous avons déjà vidé 3 bouteilles de répulsifs à moustique. Nous sommes ici, dans une guesthouse tenue par des français, qui ont, pour la plupart, attrapé la dengue. Ils m’ont rassuré en m’assurant que si c’était une de ces maladies, je ne pourrais même pas sortir de mon lit, ce qui n’est quand même pas le cas. Ce qui est rassurant aussi, c’est que la dengue (sous sa forme la plus classique, qui représente 99% des cas de dengue) entraine de la fièvre pendant 3 à 7 jours mais rien de plus. Nous pensions qu’il y avait des rechutes tous les ans, mais apparemment non. Ca doit être juste une bonne grippe, surement dû aux coups de froid à cause de la clim dans les bus, aux ventilos dans les chambres et au fait que le corps n’est pas habitué à ces conditions climatiques et de vie ! N’empêche, c’est quand même particulier d’être malade en voyage. Habituellement, une bonne grippe, on reste sous sa couette, dans son lit, avec bouquin ou TV. Sans maison, c’est plus compliqué ! Notre seule espace privé, notre chambre, est d’une chaleur insoutenable la journée. A Phnom Penh, c’était une horreur ! Pour avoir un meilleur confort, nous avons fui la capitale mais cela inclut des heures de bus. Malade, ce n’est pas génial !

Aujourd’hui, ça allait mieux mais nous avons fait mollo quand même. Nous avons loué des vélos et nous sommes allés à la plage de Kep, à 3 km de notre guesthouse. Nous avons fait journée farniente sur la plage. J’ai même craqué pour de bonnes pâtes carbonara ce midi ! Quoi de mieux pour guérir ?! En tout cas, même si la plage était toute petite et la mer marron, ça fait super plaisir de voir la mer et de se baigner ! Ca me manquait vraiment. On ne nous a pas menti, la mer est vraiment chaude, elle nous rafraichit à peine.

C’est vraiment différent de la capitale en tout cas. Nous avons dit adieu à Phnom Penh, à ses embouteillages, son air pollué et trop chaud, ses sollicitations incessantes de tuk tuk, ses guesthouses chères et pourries, ses rues sales… Ouf ! Dans le routard, j’avais repéré plein de choses sympas à faire là-bas. J’avais prévu que nous y passions 4-5 jours. Nous avons abandonné nos projets et fui au plus vite ! Nous ne sommes résolument pas faits pour les grosses villes. Quel bonheur de retrouver de la verdure, de pouvoir traverser une rue sans attendre 5 minutes sur le trottoir une opportunité pour se glisser et de manquer de se faire rentrer dedans par un conducteur qui n’en a strictement rien à faire du pauvre piéton qui est là, de voir la mer, de sentir un air frais, de trouver des gens sympas… Nous revivons !

Après la plage, de retour à la guesthouse, nous découvrons la panne d’électricité qui sévit sur la guesthouse mais aussi sur toute la ville. Il faut dire qu’il y a seulement 6 ans, il n’y avait pas du tout d’électricité sur Kep. Elle dure plusieurs heures, ce qui nous endort un peu. Pourtant, la nuit précédente, j’ai dormi – certes mal – mais de 16h à 6h ! Pour nous réveiller, nous jouons à notre jeu de cochons à lancer avec des allemands. Je vous laisse imaginer nos explications des règles du jeu en anglais, tout ça juste éclairé avec une petite bougie. Folklo ! Heureusement, l’électricité revient et nous pouvons manger. Nous sommes en compagnie du gérant de la GH, qui était avec nous dans le bus. C’est quelqu’un de très intéressant. Il nous raconte être né en chine, mais de parents cambodgien. Son père était représentant à l’ambassade du Cambodge, en Chine et sa mère, princesse. Cette dernière est le seule membre de la famille royale qui a survécu au génocide des khmers rouges. Il nous raconte comment sa famille est revenue au Cambodge, qu’elle a survécu aux khmers rouges grâce au poste de son père, et qu’ils ont pu fuir le Cambodge en 1982 pour s’installer en France. Il est seulement revenu au Cambodge il y a quelques années pour tenir cette GH et monter une école de tennis. Il fait des choses super pour les gamins, il les aide comme il peut et a réussi à créer en peu de temps une école de tennis, reconnu dans tout le pays. Il a pas mal parlé de l’histoire du Cambodge, de ses malheurs, de sa politique mais je laisserai David vous en parler. Il maitrise mieux le sujet que moi !

Demain, nous partons pour l’ile aux lapins, pour 2 jours. « Si Kep est tranquille, l’ile aux lapins est encore mieux ! » parole de cambodgien. « L’ile aux lapins est paradisiaque, très appréciée de ceux qui veulent faire du farniente en admirant l’océan et le temps qui s’écoule doucement », parole du routard. C’est bien ! On a besoin de ça…

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 17:34

Mardi 21 mai – sur la terrasse de la guesthouse, Kep (texte écrit par Dav)

 

A nouveau une nuit maltraitante pour nos dos. Flo est encore patraque. Donc tuk-tuk jusque la gare routière, où nous prenons un nouveau bus : direction le sud et la mer. Cette dernière est censée être la mer la plus chaude du monde car elle est peu profonde (maximum 7m). Les 5 heures de bus entre la capitale, que nous sommes contents de quitter, sont assez plaisantes. En effet, le sud nous délivre de superbes paysages. De belles rizières (encore asséchées à cette période de l’année), entourées de bananiers, s’étendent devant de belles montagnes verdoyantes. Un beau spectacle. C’est les plus beaux paysages depuis le début de l’aventure.

Dans le bus, nous rencontrons, un franco-khmer avec lequel nous parlons, qui nous dit qu’il va à Kep et qu’il tient une guesthouse. Il nous explique également qu’il a créé une école de tennis dans cette petite ville. Comme il est sympathique, nous le suivons et visitons sa GH. Et comme les prix sont abordables et que cet endroit est plein de charme, nous décidons de nous poser ici. Il y a une belle terrasse aérée (ici il y a une brise marine très agréable), avec une vue sur la mer et au loin sur le Vietnam. Flo n’étant pas d’attaque pour visiter la ville même, qui est à 3 km, nous nous baladons sur le « front » de mer. Nous sommes dans un coin très nature et nous apprécions énormément le contraste avec la capitale. Nous déambulons entre des gamins qui jouent au foot, des femmes qui recousent des filets de pèche, des hommes retapant des barques en bois, des maisons branlantes sur pilotis. Bref, un vrai coin authentique, sans touristes ! Sur le retour, nous observons quelques minutes le sport national ici : le volley-ball. Depuis que nous sommes arrivés, nous avons vu de nombreux cambodgiens jouant dans la rue, ou sur un terrain de fortune. Et plutôt bien d’ailleurs.

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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 01:21

Félicitation à Anne-Marie qui a résolu cette deuxième énigme! C'était une noix de cajou! En fait, on prend la partie à côté du "fruit", on la fait griller et on l'ouvre.

Nous sommes en attente de notre défi...

 

 

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